GT 4 de la Commission thématique Laminage : Formation
Responsable : Laurent Barrallier
Objectif :
- Affiner les besoins en formation continue de la part du monde industriel (formation technique / scientifique)
- Cartographier l’offre en formation initiale (du BTS aux Masters et aux formations d’ingénieur)
- Cartographier l’offre potentielle en formation continue et les organismes supports possibles (CACEMI, IPSI-CETIM)
- Promouvoir la rencontre de l’offre et de la demande.
Animateur : Laurent Barrallier, laurent.barrallier@ensam.eu.
Moyens :
- (co-)organisation de sessions de formation.
Possibilité de travail en réseau (autres CT, autres sociétés) :
- organismes supports (CACEMI, IPSI-CETIM)
- CT "Formation – emploi" de la SF2M.
Premier état des lieux
De la part du monde industriel, en formation continue (nouveaux embauchés, progression de carrière, information technique et scientifique), on sent une dualité de besoins entre
- le technique, « terrain », qui est traité en interne (ArcelorMittal University, CREAS) ou via des formateurs professionnels issus du monde du laminage (Innoval, IAS pour Constellium),
- une formation plus amont qui serait plus la vocation de la SF2M (exemples cités: tribologie, modèles de laminage…). Les entreprises font ponctuellement appel à des intervenants extérieurs pour de telles formations, d’où l’intérêt d’une cartographie des compétences, pour la formation comme pour la recherche.
Du côté académique, en formation initiale : un certain nombre de formations (Ecoles, masters) donnent un cours sur les procédés de fabrication ou les procédés de mise en forme, dans lesquels le laminage est typiquement un cours de 3 à 4 heures. Il paraît difficile de faire plus pour un public généraliste.
Quelques éléments d’une rapide discussion sur les besoins : réunion du 22 novembre 2013
Du côté de la formation initiale, des notions de base sur le laminage et autres procédés sont données dans un certain nombre d’Ecoles de moins en moins. Une limite supplémentaire est le caractère désincarné de ces cours, partiellement corrigé par des visites d’usines.
Etablir le contact avec le Comité National pour la Métallurgie, depuis peu CT de la SF2M.
Du côté de l’industrie, les besoins majeurs de formation se limitent à quelques dizaines d’embauches par an, en comptant les thèses, Cifre ou autres, lancées en lien direct entre industrie et monde académique. Cela pourrait représenter l’auditoire d’un cours annuel sur les matériaux et les procédés du laminage. De telles formations ont existé dans les grands groupes industriels et y sont encore pratiquées, par exemple chez ArcelorMittal et Constellium.
Voir si et dans quelles conditions elles pourraient être ouvertes à d’autres entreprises, voire à des doctorants.
Une alternative est l’organisation, par des experts académiques et industriels (insistons sur ce couplage), d’une formation annuelle sur le laminage. Sur un plan pratique, organisationnel, rappelons que la SF2M a un accord avec le CACEMI.
On rappellera aussi l’intérêt de sites d’e-learning tels que Steeluniversity.org, à titre d’exercices d’application pratique des notions enseignées.
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